« Transmetropolitan T.1 » de Warren Ellis et Darick Robertson chez @UrbanComics

Synopsis : 

« Exilé depuis près de cinq ans loin du fracas de la civilisation, le journaliste Spider Jerusalem est contraint de reprendre le chemin de La Ville. Secondé par ses deux assistantes, Channon Yarrow et Yelena Rossini, l’acide et misanthrope pamphlétaire reprend alors son combat contre les abus de pouvoir, la corruption et les injustices de cette société du 21e siècle qu’il chérit autant qu’il l’exècre. Dans les rues étouffées par le silence médiatique, raisonne bientôt les mots amers et enivrés du plus fervent défenseur de la Vérité. »

  • Scénario :   Warren Ellis ;
  • Dessin : Darick Robertson ;
  • Couleur : Nathan Eyring ;
  • Traduction : @JérémyManesse ;
  • Editeur : Urban Comics ;
  • Prix : 22.50 €.
  • Commander le sur BD Fugue ou Amazon.

Quelle dure tâche incombe à votre serviteur en ce jour, de parler de l’oeuvre, si ce n’est du chef-d’oeuvre de Warren Ellis et de Darick Robertson. Oh que oui! Trouver les bons mots afin de définir leur intellect, de présenter leur travail et de donner envie aux non-initiés de franchir le pas de cette lecture, n’est pas chose aisée, loin de là. C’est ce que je vais essayer de faire dans cette chronique sur « Transmetropolitan T.1 » chez @UrbanComics. En effet, décomposons un peu le titre : « Trans« , je vous confirme qu’il faut être limite en transe pour apprivoiser cet opus; « Métropol« , pour la Ville, gigantesque, imparfaite, vivante, puante, mais tellement chérie et enfin, « tain ou tan » (selon l’envie) pour « putain vous allez en prendre plein les mirettes ».

Chères Lectrices, chers lecteurs soyez prévenus, la verve de Monsieur Ellis est quelque chose qui ne s’apprivoise qu’au fur et à mesure des pages tournées et encore…Son phrasé est cru, grossier, sans tacts, sans fioriture, mais va droit au but et permet de rendre plus vivant, plus concret, plus palpable le personnage principal qu’est Spider Jérusalem, mais également tout ce qui compose le monde magnifique de La Ville et du XXIème siècle où se déroule l’intrigue. Nous sommes donc plongés dans un siècle où l’être humain et la société humaine ne ressemble plus à ce que l’on peut connaître de nos jours. En effet, cette société ressemble plus à tout ce que personne ne souhaite voir arriver de nos jours : la surconsommation, la surinformation, la trans-humanité (changer d’espèce), l’optimisation corporelle, la drogue à tout-va, la culture de la prostitution, la corruption comme sport national, le tout saupoudré d’avancées technologiques dans à peu près tous les domaines, dont la cryogénisation. En gros, un mixe entre le Cinquième élément et Star Wars, mais à la sauce Tarantino. Vous voyez donc le merdier que c’est.

Toute cette belle histoire est mise en exergue par le talent, que dis-je le génialissime talent de Sieur Darick Robertson. Les planches sont belles, nettes, claires et précises. L’enchaînement des différentes cases est dynamique et impose le rythme de la lecture : endiablé, mais facile à suivre pour notre plus grand plaisir.

La traduction de Monsieur Jérémy Manesse, un petit frenchy (fierté nationale, j’en fais trop là ? Vous trouvez ?) est, selon notre ami le @CommisDesComics, tout simplement de toute beauté. Mais je ne suis peut-être pas encore trop dans le coup pour ce genre de chose. Donc, je m’arrête ici sur ce sujet.

Qu’est-ce que j’en pense de ce tome 1 ? : 

Je finirais cette chronique par vous dire que ce tome 1, des aventures de Spider Jérusalem, m’a énormément plu. C’est un véritable coup de cœur. C’est bon, comme une bonne partie de jambes en l’air, suivi d’un p**tain de gueuleton. C’est bon comme, dévaliser un magasin de bonbons, en sachant qu’il n’y aura aucune conséquence (on vous emmerde les caries!). Vous voyez où je veux en venir. L’association du phrasé d’Ellis avec le dessin de Robertson est l’addition gagnante de ce comics. Je vous recommande donc chaudement de le mettre sur votre prochaine wish-list, sur votre prochaine lettre au père Noël et, pour ceux qui ne peuvent pas attendre aussi longtemps, sur votre prochaine liste de courses.

Note tome 1 : 20/20.

(J’essaye de me calmer sur les notes au-dessus de 20, mais j’ai failli craquer pour cet opus encore, vous voyez il y de l’espoir).

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